Entrée sur scène, aujourd'hui à 14:00
Qu’est-ce qu’on est bête quand il s’agit d’examen … C’est fou, hein ? hier, j’étais fière de moi, de ce que j’avais accumulé comme connaissance ces deux derniers mois en littérature britannique et maintenant à quelques heures de l’examen, j’ai l’impression, d’être idiote, de ne plus rien savoir, de ne plus avoir d’ordre dans les idées, tout me semble extrêmement confus, incompris. C’est fou, hein ? Je sens même que je vais me craquer ! Ce serait malheureux mais loin d’être impossible ! Je hais ma vulnérabilité et mon manque de confiance et de sang-froid devant un examen somme toute banal (quoiqu’un oral : je dé-tes-te ça !!!!) et finalement pas si important (après tout, si je me loupe, il y a les rattrapages et, même si je loupais l’année entière, conséquences purement morales ! Je n’ai aucune raison de me mettre la pression mais je crois que c’est dû 1) aux pressions sur tout ce qui concerne les études en général, en France, dans la société, dans ma famille, 2) à mes anciens échecs, 3) à la malveillance de certains profs (je me rappelle d’une prof d’allemand qui nous poussait à prendre la parole et, dès qu’on la prenait, on se faisait casser. Et elle s’étonnait de notre silence en classe (même les meilleurs n’osaient pas faire un geste ou dire un mot !). C’est grâce à ce genre de ***** que les petits français sont si peu capables en langue et si peu confiants / enthousiastes lorsqu’il s’agit de s’exprimer dans une autre langue que le français !)
Enfin, bref, succès ou échec retentissant, vivement ce soir ! Ce sera réglé !
Nb : premier examen depuis octobre 2008 (date à laquelle je fais ma soutenance de ma fin de formation) ……… Vous comprenez que j’ai un peu « perdu » l’habitude !