To evolve, or not to evolve ? That is the question !

Publié le par lafillequirevaitdunbidondelaitetduneboitedechoco

Ce matin, je me suis prise à penser au temps qui filait et donc au fait qu’après novembre, c’était décembre, puis janvier … jusqu’à l’été. Et là, je me suis dit : Faites que l’hiver dure ! Ca se confirme bien, hein ? Je suis une fille du froid ! (et pourtant je suis d’une famille du sud sud, plus au sud que le sud de la France !!). Bref, tout le monde me dit : Tu dis que t’aimes l’hiver parce que, là, on est en plein dans l’été mais tu verras, l’hiver prochain, en novembre ou en décembre, comme tu auras hâte que le printemps arrive ! J’avoue que j’adore aussi le printemps : quand l’herbe repousse, les premières fleurs se font voir, le soleil se fait plus clair, … C’est vrai, j’adore ! Mais j’aime aussi l’hiver ! Et là, qu’est-ce que j’ai envie de grands bols d’air dans la campagne, la forêt … En ce moment, je ne peux pas dire que j’en manque mais, dès que je reviens de balade, j’ai déjà envie d’y retourner looooooooooooooooooooool  

 

Vous allez me dire que je suis folle, que je suis mono-obsédée (allez, j’invente, après tout, rien ne m’en empêche loool ! Je veux dire par là : obsédée par une seule chose) ! Peut-être looooooooool En tous cas, c’est comme ça ! Envie de marcher comme ça dans l’air frais avec mon homme sans bruit, sans montre, sans réfléchir (enfin, je veux tchatcher avec mon homme, même de sujet « grave » mais en restant tout de même suffisamment léger pour ne pas plomber la promenade looooooooool) … Est-ce que le fait de nous promener dans la forêt, dans les champs, au bord d’une rivière … nous ramène à nos instincts primaires ? Est-ce que l’odeur des sous-bois, la vue des champignons ou des petits courants de l’eau nous donnent un coup de fouet et nous attirent presque à plonger les mains dans l’eau pour attraper le poisson, à cueillir (avez-vous remarqué que notre instinct revient dès qu’on voit un champi ou des mûres, on va automatiquement pour les cueillir, alors après on se dit : laisse tomber, on n’a rien pour les mettre, on va se salir ou je ne sais quelle autre raison. Ou alors si on décide de les prendre, on finit par sillonner la forêt pour voir s’il n’y en a pas d’autre alors qu’à l’origine, on était venus que pour se promener, ce n’est pas l’instinct primaire, ça ??? Aussi, avez-vous remarqué que l’on sait instinctivement comment cueillir des mûres sans se faire mal ou comment prendre les châtaignes dans leur bogue ? Ce n’est pas du hasard !) ??????????? C’est ma réflexion, en ce moment : homme primaire/homme du XXIème siècle. Je me rends compte que, malgré tous les Iphone, les ordis portables, les voitures ultra perfectionnées, et patati et patata, on est toujours très primaire, mais pas forcément dans le mauvais sens comme je vous l’explique en long et en large ! Revenir à la cueillette n’est pas une mauvaise chose, loin de là !!! Mais il y en a qui assument et d’autres, pas du tout, par exemple, je vois ma belle-mère et ma belle-sœur, l’une et l’autre ont grandi dans un milieu rural, voire très rural mais maintenant elles rejettent ou nient un peu ce côté-là. Ma belle-sœur essaie d’être une femme sophistiquée et « citadine », qui se trouve à 5 mns de belles forêts mais qui préfère emmener son enfant qui ne rêve que de nature dans un parc en pleine ville .... Ma belle-mère ne va jamais au potager, ne pense jamais à cueillir châtaignes, mûres et autres merveilles de la nature (elle s’y est mis vaguement depuis qu’elle a vu que ça payait pour moi ! pourtant, on ne peut pas dire qu’elle n’a pas le temps : elle est à la retraite !)

 

J’étais pareille avant, quand j’étais en plein Nantes ou même quand je suis arrivée ici. Quoique je crois avoir tout de suite plus qu’apprécier d’avoir un jardin (mais j’ai du m’être un an avant de vraiment m’en occuper !), les promenades dans la nature (même si le manque avait accompagné l’oubli, ce qui fait qu’au début, imaginer qu’il y avait des bestioles dans la forêt, que j’allais me salir ou tomber m’a laissé inquiète pendant nos premières promenades !), les légumes du potager (je pensais qu’il y aurait des vers, que c’était chiant à nettoyer, qu’ils n’auraient pas de goût) … Non seulement il est dur de se dépatouiller de ses propres préjugés mais en plus ma belle-famille me voyait comme la « Citadine » et, comme c’est ce dont s’enorgueillissait (avec un certain humour, bien sûr) ma belle-sœur, ils ont dû penser que, moi aussi, j’étais une citadine de cœur et que je ne m’abaisserais pas à mettre les mains dans la terre ! C’est mal me connaître, non seulement j’aime (me) surprendre et m’adapter à mon environnement mais, en plus, avec le recul, je m’aperçois comme j’en avais besoin, de cette vie et comme j’étais faite pour cette vie !!! Bref, tout est bien qui finit bien loooooooooooooool Mais je voudrais tellement que les gens profitent de cette nature ! Enfin pas trop quand même ! Loooooooooooool Cela dit, il faut bien avouer qu’il y en a, des gens, qui se promènent, même la semaine ! Et que lorsqu’on arrive, les bogues sont déjà toutes ouvertes ! (Mais là, c’est bon, j’en ai quelques kilos de châtaignes au congélateur ! (mais c’est bizarre, autant les gens se courbent, se piquent, se cassent la tête pour les châtaignes, autant personne ne cueillait de mûres –j’en ai ramassé un tas dans un endroit pourtant passager !))    

 

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Publié dans Mais qui sommes-nous

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